Leírás
L'histoire est classique du buveur désintoxiqué qui, apres des années d'absolue sobriété, s'autorise soudain un petit verre. Juste un petit verre. Et replonge. A fond. Mais l'on ne se soule pas que d'alcool. Parfois on ne retombe que pour mieux ressusciter. Retourner a son vice, a son démon - a son art - ouvre de somptueux vertiges, interdits aux repentis. Voyez Simon Nardis, le nouveau personnage de Christian Gailly. Il a suffi d'un soir au club, un petit club de province, pour qu'il se remette a la vodka... et au jazz. Dix ans plus tôt, pianiste renommé, il avait abandonné pour " raisons de santé ". Il était devenu bon mari, bon pere, bonspécialiste du chauffage industriel, n'écoutant plus que de la musique classique : "A défaut de swing il se gavait de beauté."